Gilles Grimm – le roi de l’immobilier, sous un angle que vous n’avez jamais vu ! (Partie II/II)

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Lien vers la première partie.

Transcription de la deuxième partie de l’interview de Monsieur Grimm :

Ting : D’accord. Alors, vous aujourd’hui, vous possédez plusieurs centaines d’appartements notamment dans la région parisienne pourtant vous avez un blog, un groupe d’élite, vous êtes présents sur les réseaux sociaux. Monsieur Grimm, pourquoi sortir de l’ombre aujourd’hui à plus de 60 ans ?

Grimm : C’est très simple, moi j’ai acquis une technique, aujourd’hui je suis complètement persuadé que l’avenir et les retraites seront très complexes. A cet effet-là, je vais vous montrer quelque chose que j’ai reçu il y a 3 ans, avant que je ne fasse le blog qui m’a déterminé. J’arrive tout de suite et vous allez voire c’est une surprise à laquelle vous allez être très étonné. Comme vous le savez au-dessus de 62 ans, on peut donc, prétende à une retraite. Moi j’ai quand même aussi travaillé, même après comme j’étais directeur, etc. Donc j’ai demandé en 2017, voici donc la feuille, une demande de calcul de mise à la retraite. On m’a dit que j’avais cotisé 141 trimestres, les voici. Et que suite à ces 141 trimestres, il y en a plein qui ne compteraient pas, et donc on va me donner 162,65 € de retraite. Je suis bien content d’avoir fait de l’immobilier parce que je n’aurais pas besoin de cette retraite. Tout simplement. Donc, vous voyez la réponse. La réponse elle est là. Justement je me suis dit puisque c’est comme ça, ça va arriver à beaucoup d’autres personnes. Donc moi je vais transmettre ce que je sais faire, en faisant un blog, en faisant des vidéos et en expliquant selon moi quelles sont les meilleures techniques d’investissement, la meilleure faisabilité. C’est pour ça que je l’ai fait, c’est pour transmettre mon savoir. Il ne faut pas oublier que quand j’étais sapeurs-pompiers, également j’étais instructeur, j’étais aussi moniteur de secourisme, j’ai appris à transmettre ce que j’avais appris. Donc, je continue dans cette ligné, parce que c’est une chose que je sais faire. Et je sais aussi parler facilement, je sais m’exprimer et je sais également donner aussi les motivations. Parce que, à l’armée justement ce qui est important, c’est quand on manage les équipes, c’est d’avoir le mot, la parole et le verbe nécessaire à ce que la motivation soit inculpée et immédiate. Donc c’est ce que je fais.

Ting : D’accord. Donc, vous avez un blog, un groupe d’élite…

Grimm : J’ai un blog, j’ai un groupe…

Ting : Est-ce que vous répondez aux commentaires ?

Grimm : Je réponds aux commentaires, je suis aussi aidé par un ami à moi qui s’appelle Kim, qui fait partie du système et qui m’aide. Je réponds quand on me pose des questions, je réponds tous les jours à des commentaires, je prends une heure, je regarde ce qui se passe et j’anime tranquillement… Et je rends service de cette manière-là. Il y en a qui me demandent quelle banque où aller et ci et ça, je leur réponds directement sans rien demander en retour.

Ting : D’accord. Est-ce que vous avez fait des erreurs dans votre parcours ou c’était parfait de 0 à plusieurs centaines d’appartements ?

Grimm : C’est devenu presque parfait parce que j’ai fait toutes les erreurs possibles depuis le début. J’ai eu droit à tout. De toute façon c’est clair, vous qui m’écoutez, vous qui me voyez, vous qui m’entendez, sachez que toutes les erreurs que vous faites ou que vous avez fait chaque vous, vous êtes pris les pieds dans le filet, j’ai sans doute fait mieux que vous. Voilà, toutes les erreurs.

Ting : Toutes les erreurs possibles.

Grimm : Voilà, c’est incroyable.

Ting : Donc il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs. On a fait une erreur, on en tient une leçon et on continue à avancer.

Grimm : Absolument. Alors, pour éviter de faire des erreurs, automatiquement, je me suis dit à un certain moment, je répare mes erreurs. Qu’est-ce que c’est que faire des erreurs ? C’est faire confiance à quelqu’un que vous connaissez, ou qu’on vous a recommandé à, j’ai besoin d’un appartement à lui louer, après il ne vous paye plus par exemple. La deuxième erreur, c’est d’avoir un excès de confiance à ce que vous dit l’agent immobilier d’acheter un appartement, et vous, vous en apercevez qu’il va être mis en état de péril par exemple. La troisième erreur c’est de trop parler à son banquier, paf ! Vous n’aurez pas votre prêt du coup, parce que vous lui avez dit des choses qu’il ne fallait pas lui dire, que vous aviez un emprunt personnel sur une voiture, par exemple mon cas. Quatrième erreur et c’est complètement incroyable mais vrai. Figurez-vous que j’ai eu, un ATD, donc un retrait sur mon compte bancaire de 125 € pour une contravention et la banque a refusé de me prêter car, quand ils ont vu ATD, ils m’ont dit monsieur Grimm, vous n’êtes pas quelqu’un de sérieux. Vous ne payez pas vos contraventions. Paf ! Encore une erreur. L’erreur, ça n’a pas été de placer assez d’argent sur un compte en banque, dans une banque qui voulait me prêter. Ils m’ont dit écoutez, vous ne faites pas d’efforts. Encore une erreur. Et ainsi de suite. Des erreurs comme ça, j’en ai fait plein. Tout le long du parcours. Maintenant ça va mieux.

Ting : J’ai connu quelqu’un qui ne voulait pas acheter sa résidence principale, la raison peut vous paraitre ridicule, c’est pour ne pas que la banque gagne de l’argent sur son dos. Aujourd’hui, il y a plein de gens qui ne veulent pas investir dans l’immobilier de peur que tous les gains partent aux impôts. Qu’est-ce vous dites à ces gens-là ? Tout à l’heure, vous disiez que vous êtes imposé à 65 %…

Grimm : Plus. C’est la vérité. Ils ont raison. C’est pour ça qu’il faut de la niaque, de la ténacité et il faut croire en autre chose quand (Mauvaise audition 06 :26). Chacun sa route, chacun son chemin. Si tout le monde investissait dans l’immobilier, on aurait plus de locataires. Donc, c’est bien des gens qui ne veulent pas investir, chacun sa route, chacun son chemin.

Ting : D’accord.

Grimm : Ce que je fais-moi, eux ils ne sont pas capables de le faire. Mais par contre ce qu’ils font eux dans leurs métiers, moi je suis complètement incapable de le faire et j’ai besoin d’eux également.

Ting : Les premières années, les premiers appartements, est-ce que vous faisiez les travaux vous-même, est-ce que vous faisiez la déclaration vous-même, est-ce que vous faisiez la comptabilité vous-même ? Comment ça s’est passé ?

Grimm : Je vais vous montrer mes mains, vous voyez toutes les petites coupures qu’il y a un peu partout, ça c’est le ciseau à bois, ça c’est un coup d’un cutter… Oui, j’ai fait les travaux moi-même, j’ai appris à faire l’électricité, la plomberie, les joints, le carrelage, le ragréage, le placo, les faux plafonds, les va et vient, la peinture, l’entrelage… Oui, j’ai tout appris parce que, comme je n’avais pas d’argent au début, il a bien fallu que je fasse moi-même. Pour ce, j’ai un entrepreneur qui était venu faire des travaux chez moi et je lui ai demandé de l’aider et qu’il m’apprenne le boulot. En échange je portais des sacs, etc. Du coup j’ai connu les grossistes, les semis grossistes, les magasins, où se servir, comment faire pour payer 2 fois moins cher, etc. Et après j’ai fait un peu moi-même. Donc, tout ce qui était rénovation, changement de cumulus, carrelage, fuite de joint, réparation d’un évier, changement de moquette et peinture. Je le faisais moi-même. C’était des petits travaux qu’on pouvait faire. A l’époque il y avait une règle fiscale qui disait que quand on faisait les travaux soi-même, si on avait les factures d’achats, on pouvait multiplier par 3 les factures d’achats, ça remplaçait la main d’œuvre tout simplement. Donc 500 € de facture d’achat, 1 500 € de travaux. Mais mains m’ont permis d’avoir un revenu complémentaire, masqué comme ça. Mais c’était la loi et en faisant moi-même mes travaux ça me coutait beaucoup moins cher. C’est important.

Ting : D’accord. Et la comptabilité, est-ce que vous la faisiez faire par un…

Grimm : Ah non, non.

Ting : Vous faisiez vous-même ?

Grimm : Jusqu’à maintenant, j’ai toujours tout fait moi-même et je contrôle totalement toutes les entrées et sorties, toute ma comptabilité, ce qui me permet de ne pas avoir de surprise, de pouvoir anticiper en permanence.

Ting : Moi on m’a toujours appris à me focaliser sur les tâches à plus haute valeur ajoutée, et de déléguer les tâches à faible valeur ajoutée. Vous si je comprends bien, vous faisiez tout, vous-même, que ce soit les travaux, la comptabilité, même tout à l’heure vous disiez que vous mettiez vous-même les prospectus dans les boites aux lettres, les visites, la gestion locative, le démarchage des banques. Est-ce que c’est par méfiance, est-ce que c’est par perfectionnisme ?

Grimm : Non. Un, je n’avais pas d’argent pour payer les autres. Deux si je le faisais moi-même, je faisais des erreurs, comme je vous l’ai dit, une suite d’erreurs devient donc, une suite de succès. Donc, j’apprenais, je me bonifiais et après je n’avais plus besoin de personne. C’est très simple d’aller voir une banque, pendant une heure et discuter avec un banquier, je n’ai pas besoin d’un intermédiaire pour ça. Je fais les travaux moi-même d’accord, mais comme je sais faire les travaux moi-même, je délègue. A un certain moment, j’ai délégué, plus tard. Beaucoup plus tard. Au bout de 50, 60 appartements, j’ai délégué. Mais j’avais tellement peu confiance également pour les entreprises, que j’ai fait ma propre entreprise des travaux où j’ai employé du personnel, j’ai vu comment ils travaillaient. Ceux qui étaient bons je les gardais, les autres sont partis d’eux-mêmes. Et donc, j’avais une équipe de plusieurs employés, 5 à une certaine époque, qui étaient rémunérés tous les mois au sein d’une entreprise de travaux. Et je faisais des travaux dans mes propres appartements, dans des structures en SCI, etc. Ce qui m’a permis de contrôler toujours le prix d’achat, plus frais de notaires, plus travaux, de contrôler mon budget d’emprunt. Parce que je faisais des travaux, pratiquement de façon à ne pas avoir de bénéfice pour payer moins cher qu’une autre entreprise tout simplement. 

Ting : D’accord. Moi j’ai été marqué par une phrase qui dit qu’on meurt intellectuellement aujourd’hui à 23 ans ou 25 ans. Aujourd’hui, la norme veut que tout le monde possède un bac + 3 en poche. Donc à bac + 3 on a 21 ans, si on pousse un petit peu les études, on arrive à 23 ans ou à 25 ans. Une fois qu’on a le diplôme en poche, on rentre dans la vie sociale, on a les premières fiches de paies, l’apprentissage est derrière nous, on n’apprend plus. Et vous, vous apprenez tout le temps. A 33 ans, vous apprenez à faire les travaux, à faire de la comptabilité… Est-ce que pour réussir il faut continuer à apprendre toute la vie ? Est-ce qu’on ne peut pas s’asseoir sur les acquis ? 

Grimm : Comme je l’ai dit tout à l’heure, chacun sa route, chacun son chemin. Moi j’aime la culture, j’aime apprendre, je suis quelqu’un de curieux, voilà. Mais de temps en temps, je vous rassure, je fais le vide. Quand je m’en vais en Thaïlande, je suis sur une petite ile qui s’appelle Ko Tao, il n’y a personne, j’ai une maison de 15 m² sur l’eau, je ne vois personne pendant 15 jours, je sais faire le vide également. Mais je suis quelqu’un de curieux, tellement curieux que j’ai ouvert des galeries d’art également où je collecte des objets du monde entier que je mets dans des galeries d’art à Paris, à Saint-ouen, les gens peuvent me voir là-bas et acheter aussi les objets que je ramène de mes randonnées du monde entier. Donc, curiosité aussi sur les civilisations, etc. Pas que l’immobilier.

Ting : Ok. Les gens qui se font licencier à 35 ans ou 40 ans qui disent, ça fait 10, 15, 20 ans que je fais le même métier, je ne sais rien faire d’autre. Vous dites, on peut apprendre à tout âge, il n’est jamais trop tard pour apprendre ?

Grimm : Ecoutez, je vais vous dire, moi si je n’avais pas de travail, demain matin, j’irais quand les gens lèvent leurs rideaux de fer des magasins, leur proposer d’aller laver les carreaux, leurs vitrines pour essayer de prendre 10 € par vitrine. Quand on veut travailler, on peut trouver des choses, naturellement il faut se remettre en question. Et ça, c’est le problème. Moi j’ai eu de la chance parce que je me suis remis en question, de sapeur-pompier à l’immobilier, de l’immobilier aux travaux, des travaux aux galeries d’art etc. Mais, je me suis remis en question une seule fois en fait. Ça a été l’immobilier, ça m’a réussi tout de suite, donc tant mieux. Mais pour d’autres qui ont des métiers très spécifiques, c’est compliqué. Le gars qui était cordonnier, par exemple, il ne sait rien faire d’autre ou serrurier que cordonnier serrurier. Si demain il perd son boulot, et qu’il n’en trouve pas d’autre, c’est grave. C’est un exemple qui n’est peut-être pas très bon, mais c’est pour donner une image, pour donner une idée. Ce n’est pas facile non plus pour tout le monde. Donc, dans ces cas-là, peut-être il faut être aussi mobile et ne pas hésiter à déménager pour aller dans une grande métropole pour trouver du boulot à l’endroit où il y a du travail tout simplement. Regardez les VTT aujourd’hui, pour trouver du boulot vous passez l’examen, avant il n’y en avait pas besoin. Il y a 2 VTT, vous, vous mettez au volant de votre propre voiture et vous faites le taxi, genre Hubert, etc. Et vous êtes sûr de gagner 2 000 € par mois, quoi qu’il arrive. Mais là il faut monter à Paris. Voire plus, 3 000 même.  C’est tout. Il y a du boulot. Mais il faut être mobile, il faut pouvoir prendre la décision de tout lâcher et tout recommencer. C’est sûr que quand on est marié et qu’on a des enfants, c’est excessivement complexe.

Ting : D’accord. Certains formateurs nous apprennent à faire des négociations systématiques sur un bien immobilier, on peut facilement négocier 1 000 ou 2 000 €. Le risque aujourd’hui dans les zones tendues, c’est si on procède à une négociation, on prend le risque de perdre le bien. Est-ce que vous, pour vos biens, vous faites des négociations systématiques ? Comment vous faisiez ?

Grimm : Il y a les deux cas de figures. Il y a le cas de figure où l’appartement comme tout à l’heure je disais, à un prix qu’il faut terminer. Ce serait inutile de négocier. Et un appartement qui est légèrement surévalué, celui-ci il va falloir le négocier tout de suite. Mais là, il y a des techniques pour négocier. Moi ce n’est pas 2 000 € quand je négocie, c’est 20 000, 25 000 €. J’ai une technique personnelle de négociation qui fait que la personne en face de moi baisse le prix de 20 € quoi qu’il arrive.

Ting : D’accord. C’est quoi la technique ? 

Grimm : Je ne peux pas révéler tous mes secrets. Mais par exemple je vais vous en donner une. Vous visitez l’appartement, vous ne dites rien, vous regardez partout, que des notes. Et avant de partir, vous dites, cet appartement m’intéresse donnez-moi votre dernier prix. C’est la seule phrase que vous aurez dite. Il vous baisse de 5 % tout de suite, voire 10. Sur 100 000 €, ce n’est pas 2 000, ça fait 10 000. Vous partez, vous dites : Merci je vais vous confirmer ça. Et quand vous mettez la main sur la poignée pour partir, vous, vous retournez vous allez droit devant lui, droit dans les yeux et vous lui dites comme ça : Et si je paye contant. Combien ? Et ça ce n’est que le début de la négociation parce qu’il y a même un suivi par la suite. Voici un exemple.

Ting : D’accord. Ok, super. Les gens attendent toujours le meilleur moment pour investir. Pas plutard qu’il y a 3 semaines, j’ai vu un reportage qui dit que les prix immobilier vont baisser de 15 à 20 % à partir de 2020. Quelle est la meilleure période selon vous pour investir dans l’immobilier ? Est-ce c’est il y a 20 ans, il y a 10 ans ou c’est maintenant ?

Grimm : La réponse, elle va être excessivement simple. Autour de moi, dans mon entourage, depuis que les gens savent que j’ai acheté, parce qu’au début je ne l’ai pas dit. Quand j’ai commencé mon programme immobilier d’investissement, ma règle c’était de me taire, et de ne même pas en parler à ma famille autour de moi, pour ne pas créer des désillusions et des avocats du diable qui allaient me déconcentrer.

Ting : Ouais, pour une famille de fonctionnaire…

Grimm : Et même mes amis. Et après, quand on discute avec eux, ils me disent toujours la même chose, tous : Ah ouais mais moi j’attends un peu ça baisse. Eh ben, tous ces amis-là, tous ces gens que je connais également, ça fait 30 ans qu’ils attendent que ça baisse. Et ils n’ont toujours rien acheté. Il n’y a pas de période, il faut acheter en permanence. Tant qu’on vous prête, il faut acheter. Tant qu’on vous prête, il faut acheter. La règle, prendre d’abord, réfléchir ensuite.

Ting : D’accord. Quand on parle de prêt, justement la question se porte sur le prêt, comment arriver à emprunter autant ? Aujourd’hui pour emprunter un million, c’est facile, deux millions ça parait compliqué, trois millions c’est dur. Et vous, vous avez emprunté plusieurs dizaines de millions d’euros, comment avez-vous fait ?

Grimm : Le dossier.

Ting : Le dossier bancaire ?

Grimm : La présentation du dossier. Un dossier bancaire doit être lisible par votre interlocuteur, c’est-à-dire le banquier qui est en face de vous, en 3 minutes chrono, pas plus. Tout ce que vous mettez dedans, ce ne sont que des exemples. Par exemple des évaluations locatives, des choses comme ça. Et que des justificatifs. Il n’a pas besoin de regarder tous les justificatifs. Il n’a pas besoin d’en parler, ils sont dedans. Vous lui dites, tous les justificatifs sont dedans, avec la page de garde, avec tous les trucs, n°1, 2, 3, 4 qui correspondent aux justificatifs. Ce qu’il faut c’est l’explication de l’investissement. Ce qui est important, c’est que le banquier comprenne que s’il vous prête, il n’y aura aucun risque. Ce qui est important pour vous, c’est que vous sachiez que le banquier, vous allez lui demander le prêt dans sa délégation de mandat, ça ne va pas passer au comité. De toute façon un banquier qui vous dit, on passe au comité, c’est qu’il a déjà validé positif. Il faut le savoir. Donc c’est bien aussi. Mais si vous êtes dans sa délégation de mandat, qui est à peu près 250 000 €, il peut vous prêter avec sa propre responsabilité. C’est ça qu’il faut arriver à arracher, c’est ça que j’ai fait en permanence, c’est pour ça que j’ai acheté des petites choses. Quant aux immeubles entiers, c’était une autre histoire. Là c’était une somme de petits studios qui correspondaient donc à la même rentabilité. Une grande rentabilité qu’amène un studio, la même démarche mais multiplié par quarante. Par exemple si c’est le même immeuble. Donc, l’avantage l’immobilier et l’investissement dans l’immeuble, c’est qu’on contrôle soi-même toutes ses charges.

Ting : D’accord. Moi j’ai une audience principalement féminine. Les femmes aujourd’hui quand elles ont un boulot, quand elles ont des enfants à gérer, est-ce qu’elles peuvent investir dans l’immobilier ? Puisque tout à l’heure on disait, c’est très chronophage l’immobilier. Est-ce que vous avez des conseils à donner aux femmes pour qu’elles se lancent dans l’immobilier ?

Grimm : Oui, oui. Et d’ailleurs les conseils que je peux vous donner, j’en ai donné à d’autres qui sont passés carrément à l’action. Aujourd’hui, il y a une amie à moi que je peux citer, qui s’appelle Badra qui est veuve, 1 300 € par mois, elle travaille à G7. Elle a un enfant à charge qui a 15 ans, avec toute la complication que cela représente. Elle travaille dans Paris, et elle habite en banlieue pour payer moins cher son loyer. Je lui ai dit tu continues de louer et maintenant tu vas suivre ce que je vais te dire. Elle a commencé le samedi et au bout d’un an et demi, elle en est déjà à son dixième studio, elle a déjà emprunté pour 1,5 millions €, elle a déjà un cash-flow de 1 700 € par mois aujourd’hui. Elle continue de travailler naturellement. Maintenant ça lui fait 3 000 € par moi qu’elle essaye de mettre un maximum de côté pour la fameuse réserve financière. Et là elle se pose pendant 6 mois et elle va réattaquer pour en faire une deuxième couche.

Ting : D’accord.

Grimm : Oui, c’est possible. Oui, c’est sûr que si on a la niaque, on peut réussir.

Ting : D’accord. J’avais lu un article dans un journal que vous possédez un immeuble à Saint-Ouen qui était occupé par des dealers, du coup vous n’arrivez pas à le louer, est-ce que vous pouvez nous raconter cette histoire ? Comment ça s’est terminé ?

Grimm : ah bah volontiers. Je peux commencer par la fin, ce n’est pas terminé.

Ting : Ce n’est pas terminé.

Grimm : Déjà ça fait plusieurs années que ça dure, j’ai écrit à la présidence, préfets des hautes seine, préfet de ci, préfet de ça, ministre. J’ai reçu des lettres au bout de 6 mois comme quoi ça allait se tasser, qu’il n’y avait pas trop de trafic de drogue dans ces endroits-là, 93, c’est bizarre, moi je portais plainte, j’étais le seul dans le quartier. C’est des navettes, des centaines de voitures tous les jours qui passent même devant le commissariat, pour aller se fournir. Mon immeuble est toujours vide, je l’ai complètement bouclé parce que, inlouable, les dealers s’en ventent carrément. Et si on ouvre les portes ils rentrent dans l’immeuble, ils obligent les locataires à mettre de la drogue chez eux, etc. ça je ne veux pas jouer, ni avoir aucun risque là-dessus. Donc, ça, ça fait partie maintenant non pas d’une réserve financière, parce qu’heureusement il est payé maintenant. Donc je l’ai mis dans la partie, réserve foncière. Il fallait bien que je trouve psychologiquement quelque chose pour ne pas m’énerver. Donc, réserve foncière. Et en fait pourquoi pas, même si ça ne me rapporte pas, en attendant je l’aurai vendu il y a 7 ans, je l’aurais peut-être vendu 400 000 €, aujourd’hui je peux le vendre 800 000. S’il n’y a plus les dealers dedans naturellement. Mais ça va venir. Et à ce moment-là, j’aurais récupéré ce que j’ai perdu de l’autre côté. Je le prends comme ça, parce que je ne vais pas aller faire la guerre à ces gens-là. Le gouvernement ne fait rien pour aider, il ne se passe rien, ça ne bouge pas, c’est l’inertie la plus totale. Vous le voyez bien, tout le monde le voit autour de vous, les trafics de drogue il y en a de partout, c’est facile dans la France entière. Les autorités ont baissé les bras, moi je ne baisse pas les bras, je continue. Je continue mais courrier. Ah oui. Tous les deux mois, une lettre par internet, une lettre par écrit. Mais il ne se passe toujours rien. Mais je continue.

Ting : D’accord. J’ai remarqué une certaine générosité et intelligence chez monsieur Grimm. C’est gentil, merci. Vous disiez que vous répondez aux commentaires, aux internautes et tout à l’heure vous disiez que vous donnez des commissions aux apporteurs d’affaire. C’est ce que j’ai remarqué chez un autre milliardaire chinois qui possède Marionnaud entre autre, il s’appelle Li Ka-shing. En fait il dit que les gens veulent bien retravailler avec lui parce que, au lieu de donner 10, il va donner 12 ou 13 pour que les gens reviennent bosser avec lui. Donc, ce que j’ai remarqué chez c’est grand, c’est que vous avez une stratégie gagnant-gagnant pour aller plus loin et une vision sur le long terme. Est-ce que c’est important la vision et cette stratégie de gagnant-gagnant ?

Grimm : Oui. Pourquoi ? Parce qu’il ne faut pas se masquer. Aujourd’hui, on est un peu dans la révolution : les gilets jaunes, les ci, les ça. Mais quand on est dans le win-win, dans le gagnant-gagnant, on a la fidélisation également de la personne. C’est comme ça qu’il faut fonctionner et tout le monde est là. Même ceux qui manifestent. Les gens parlent pour gagner leur vie en fait. Gagner plus. Ils ne sont pas là pour gagner moins, gagner plus tout simplement. Pour gagner plus, il faut faire du gagnant-gagnant. Gagnant-gagnant c’est payer mieux les autres. A titre d’exemple, dans mon agence immobilière, les agents immobiliers payent 15 % leurs agents commerciaux. Eux, ils sont mes collaborateurs, ce n’est pas la même chose. Quand on parle à quelqu’un qui travaille 8h par jour, que vous voyez souvent avec vous, quand on dit que c’est un collaborateur, ce n’est plus la même histoire. Eh bien voilà, ce n’est pas 15 %, c’est 75 % que je leur donnais, de mes honoraires. C’est-à-dire que quand il y avait des honoraires de 10 000 € sur une vente d’un appartement, je leur donnais 7 500 € et non pas 1 500 €. Croyez-moi qu’ils sont tous restés. Tous. Et quand il y avait une bonne affaire, ils me la donnaient en premier. Immédiat. C’est le win-win. Pareil pour les entreprises, je n’ai pas hésité quelque fois à leur dire, mettez moi 200 € de plus, mais moi je veux de la finition, je veux des vraies finitions s’il vous plait. Je dis vous me le mettez dans nettoyage, et mis en décharge des choses encombrantes, vous me mettez 200 € sur cette ligne ou 300, mais moi je veux quelque chose de bien. Mais le gars, il est sympa, porte blindée pareil. Après quand j’avais besoin d’un service… Ah monsieur Grimm si vous avez besoin de quelque chose, vous m’appelez je viendrai vous dépanner. Et j’ai eu même des dépannages gratuits d’entreprises qui sont venu et m’ont dit : non je vous en prie, vous ne pouvez pas me payer pour ça, je suis très heureux de travailler avec vous.

Ting : Oui, c’est la réciprocité. Quand vous êtes généreux avec les autres, les autres sont généreux avec vous.

Grimm : Moi je suis bien dans ma peau en étant comme ça. Aussi ça me permet de mieux vivre. Et quand je me rase le matin dans la glace, quand je me rase, je ne me suis pas trop rasé depuis quelques temps, j’ai l’impression de voir quelqu’un de clean et c’est mieux comme ça. On est l’image qu’on renvoie aussi aux autres

Ting : Que faites-vous aujourd’hui de votre temps libre étant multimillionnaire ?

Grimm : Alors, je voyage un petit peu, je vais dans mes musées, je m’occupe de mes galeries, je fais des ventes d’archéologie et d’antiquité, je m’occupe de mon patrimoine de toujours, je m’occupe des blogs comme vous l’avez dit, des vidéos comme aujourd’hui. En fait, le temps libre est devenu restreint. Je n’ai pas trop de temps libre, parce que le seul temps libre que j’ai c’est de continuer d’entreprendre des choses et c’est ça qui m’amuse en fait.

Ting : Justement quand on parle de challenge, après le titre le roi de l’immobilier, rentier multimillionnaire, quel est votre prochain challenge ?

Grimm : Le blog en question. Faire ça et le prochain challenge, j’en ai un, mon défit, c’est de former le plus gros groupe privé d’investisseur en France. D’être excessivement nombreux pour pouvoir lutter contre les injustices qui sont faites envers les propriétaires. Eh oui, parce que vous qui m’écoutez, qui avez déjà investi, vous allez me comprendre facilement. On protège plus facilement le locataire que le propriétaire. Puisqu’on nous fait payer des taxes sur les logements vacants et puisqu’on nous fait des encadrements de loyer et que c’est le gouvernement qui le décide, je ne vois pas pourquoi on nous oblige à mettre des locataires dans lesquels le gouvernement ne se porterait pas garant en cas d’impayés de ces propres locataires qu’on nous impose quelque fois. On ne nous impose pas le locataire en question, mais si vous refusez un locataire, vous pouvez avoir une action en justice contre vous également. Il faut le savoir sur un dossier. Donc, on vous impose quelque part. Moi je voudrais qu’il y ait une protection et qu’il y ait un gros club d’investisseurs immobiliers afin de faire une force et de pouvoir combattre certaines injustices également et de pouvoir tous s’enrichir au passage. Car comme je vous l’ai dit, il ne faut pas compter sur les retraites, ça c’est mon cheval de batail, moi je ne compte pas sur les retraites, je n’y crois plus du tout et puis de toute façon même si vous avez des retraites, ça va être 1 000 € par mois ou 1 500 €, qu’est-ce que vous voulez faire avec ça ? A 60 ans on a besoin de plus pour vivre et pour aider ses enfants et petits-enfants. Donc moi je veux combattre ça et c’est mon cheval de batail, voilà c’est mon prochain objectif.

Ting : D’accord. Nous arrivons à la fin de cette interview, est-ce que vous avez une conclusion, un mot à dire aux internautes ?

Grimm : Ah ben oui, la conclusion c’est celle que je connais bien parce que je l’ai fait pour moi et pour les autres. La conclusion c’est qu’il faut vraiment maintenant trouver une solution pour investir dans n’importe quoi, mais c’est quand même l’immobilier qui est porteur aujourd’hui, qui n’est pas si compliqué que ça, si on est ordonné. C’est de foncer dans ce type d’investissement, d’être patient, de prendre des emprunts sur 20 ans et dans 20 ans tout sera payé. Comme vous le voyez, moi j’ai commencé à l’âge de 34 ans, j’ai réussi plusieurs dizaines d’années plus tard. Maintenant c’est votre tour, chacun son tour, et donc ça vous permettra d’avoir des revenus et surtout une chose très importante, ce sont des revenus des vrais bien immobiliers qui le jour où vous disparaîtrez, ne seront pas mangés par l’Etat, mais seront transmissibles à vos enfants, peut-être même à vos petits-enfants ou même à vos amis si vous le voulez. Et donc, c’est un patrimoine qui pourra durer des générations dans votre famille, si vous le montez bien, si vous savez bien le faire. Et pourquoi pas, ça peut être votre challenge également.

Ting : J’espère que vous avez aimé la vidéo, si vous avez aimé, merci de Liker, de la partager de mettre des commentaires en dessous et je vous dis à bientôt.

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